La Coupe du monde de rugby féminin 2025, organisée en Angleterre, a atteint sa phase finale palpitante avec les demi-finales en cours : Nouvelle-Zélande contre Canada et France contre Angleterre. Le tournoi, qui a débuté le 22 août 2025, a mis en évidence des qualités athlétiques et un esprit de compétition exceptionnels, attirant l’attention sur le rugby féminin. Quel est l’impact de la Coupe du monde de rugby féminin dans les médias et les réseaux sociaux ?
Sommaire :
I. Décodage de la frénésie de la Coupe du monde de rugby féminin dans les médias
II. Les équipes de rugby qui dominent les médias sociaux depuis le 22 août
III. Les joueuses vedettes sur les plateformes sociales
IV. Les sponsors qui marquent des points : les marques les plus discutées de la Coupe du monde de football 2025
Enseignements clés
- La Coupe du monde de rugby féminin 2025 a généré 326 000 mentions dans les médias sociaux de la part de 193 000 auteurs uniques.
- L’Angleterre est en tête des équipes les plus mentionnées sur les médias sociaux avec 11,37% de part de voix, suivie par le Canada (9,78%) et la France (9,36%).
- Nadine Roos, Afrique du Sud, est la joueuse la plus mentionnée (5,18 % de part de voix parmi les 100 premières).
- Mastercard domine les conversations des sponsors avec 42,56% de part de voix grâce à son programme « Player of the Match ».
I. Décodage de la frénésie de la Coupe du monde de rugby féminin dans les médias
L’analyse des flux des médias sociaux et de la couverture médiatique révèle une croissance exponentielle autour de la compétition. Le tournoi a démontré une popularité significative dans l’écosystème du sport digital. L’engagement qualitatif observé sur les plateformes de médias sociaux reflète une amplification organique du contenu, en particulier autour des nations dominantes et des performances individuelles exceptionnelles des joueuses.
Impact de la Coupe du monde de rugby féminin sur les médias sociaux
Du 21 août au 14 septembre 2025, la RWC féminine 2025 a généré un buzz important en ligne, générant 326 000 mentions sur les plateformes de médias sociaux, selon l’outil de Social listening Onclusive Social. Au total, 193 000 auteurs uniques ont contribué à la conversation, atteignant un Reach de 75 millions. Cela témoigne d’un engagement fort et d’un intérêt croissant pour le rugby féminin.
Pour situer le contexte, la Coupe du monde masculine de rugby 2023, sur une période similaire, avait enregistré 1,21 million de mentions, avec 590 000 auteurs et un Reach de 97,6 millions. Bien que le tournoi masculin ait obtenu des chiffres bruts plus élevés, la RWC féminine 2025 démontre une présence forte et dynamique sur les médias sociaux, soulignant la popularité croissante du football féminin.
Nombre de mentions dans les médias et les médias sociaux concernant la Coupe du monde de rugby féminin 2025. Via l’outil de social listening Onclusive Social
Couverture par les médias traditionnels grand public
La Coupe du monde de rugby féminin 2025 a également eu un impact significatif dans les médias grand public, incluant la presse écrite, le web, la télévision et la radio, avec un total de 30 292 mentions. Cette couverture étendue souligne l’importance du tournoi et son rôle dans l’amélioration de la visibilité du rugby féminin sur la scène mondiale.
II. Les équipes de rugby qui dominent les médias sociaux depuis le 22 août
Les données analysées par Onclusive reflètent la part des mentions sur les plateformes sociales pour les 16 équipes participantes pendant cette période. L’Angleterre est en tête avec 11,37 %, suivie de près par le Canada (9,78 %), la France (9,36 %) et l’Afrique du Sud (8,27 %). Ces chiffres reflètent un mélange de discussions entre supporters, de résumés de matchs, de points forts des joueuses et de récits plus généraux autour du tournoi.
Part de voix des 16 équipes sur les réseaux sociaux (22 août-14 septembre). Via l’outil de social listening Onclusive Social
#1. Angleterre : L’avantage du domicile et une forme dominante
En tant que pays hôte et favori du tournoi (classé numéro 1 au niveau mondial), l’Angleterre a naturellement attiré la plus grande partie de l’attention. Leur parcours invaincu dans la poule A comprenait des victoires massives telles qu’une correction de 69-7 contre les États-Unis le jour de l’ouverture et une victoire de 47-7 contre l’Australie, permettant d’établir un quart de finale contre l’Écosse.
Ces résultats ont alimenté le battage médiatique autour de leur quête d’un premier titre en Coupe du monde depuis 2014, avec des joueuses comme Emily Scarratt qui est entrée dans l’histoire en devenant la première joueuse anglaise à participer à cinq Coupes du monde.
Les conversations sociales se sont intensifiées autour des foules dans les stades, du patronage royal (par exemple, la princesse de Galles a assisté au match Angleterre-Australie) et des débats sur leur statut de « juggernaut » (poids lourd), y compris des avertissements sur les vulnérabilités potentielles à mesure que les enjeux augmentaient.
De plus, la présence médiatique de l’Angleterre a été amplifiée par les médias locaux, et son niveau constant (par exemple, le retour de Zoe Aldcroft en quart de finale) lui a permis d’être considérée comme l’équipe à battre. Dans l’ensemble, l’exécution sans faille ont fait de l’équipe un point de mire pour les fans et les critiques du monde entier.
#2. Canada : Des performances de haut niveau et une entrée en demi-finale
Le Canada a fait parler de lui grâce à sa campagne invaincue dans la poule B et à son entrée fracassante en huitième de finale. Les Canadiennes ont commencé en force avec un 65 à 7 contre les Fidji, suivie d’une victoire de 40 à 19 contre l’Écosse pour prendre la tête du groupe, et elles ont terminé la période en battant l’Australie 46 à 5 en quart de finale le 13 septembre, s’assurant ainsi une place en demi-finale contre la Nouvelle-Zélande.
Par ailleurs, des joueuses exceptionnelles comme Julia Schell (six essais lors du match d’ouverture) et Emily Tuttosi (élue joueuse du match) ont généré des images virales, tandis que l’annonce de la composition de l’équipe et les campagnes des supporters (par exemple, la collecte de fonds pour obtenir des ressources) ont ajouté à la discussion en ligne.
Et aussi, l’image du Canada en tant que plus grand challenger de l’Angleterre – alliant expérience et talent émergent – a trouvé un large écho, en particulier en Amérique du Nord, où la croissance du rugby a amplifié les partages sociaux. Leur style physique et leur capacité à marquer des buts contrastent avec les résultats obtenus ailleurs, ce qui leur permet de rester dans les conversations sur l’identité de ceux qui pourraient détrôner le pays hôte.
#3. France : Vainqueurs clinquants et buzz tactique
La France, autre équipe bien classée et demi-finaliste en 2021, a maintenu une grande visibilité grâce à son parcours dominant dans la poule D. Cela s’est soldé par une première place et une victoire en quart de finale. Le pays a commencé par un succès de 21-0 sur l’Italie, avant de s’imposer 57-10 sur l’Afrique du Sud, évitant ainsi un parcours plus difficile en huitièmes de finale. Le 14 septembre, les françaises ont battu l’Irlande 18-13 dans un quart de finale tendu pour se qualifier pour les demi-finales, contre l’Angleterre.
Les médias sociaux se sont mis à faire l’éloge de leur « défense de fer » et de leur pack dominant, en mettant en lumière des joueuses comme Pauline Bourdon Sansus et des compositions d’équipe mettant en vedette des stars comme Joanna Grisez.
De plus, l’excellence constante de la France, combinée à la popularité du rugby européen, a suscité des mentions, en particulier dans les articles en français, soulignant son potentiel à contrarier de plus grands noms. Le fait qu’elle ait évité la Nouvelle-Zélande en quarts de finale a ajouté une intrigue stratégique, la positionnant comme une pièce maîtresse dans les débats plus généraux sur le tournoi.
III. Les joueuses vedettes sur les plateformes sociales
Une autre facette de l’impact médiatique de la Coupe du monde de rugby féminin est la couverture des joueuses.
Les quatre joueuses les plus citées (totalisant plus de 14 % des 100 premières) reflètent les récits de leurs équipes :
Les percées de l’Afrique du Sud (Roos et Hele alimentant 17 % des messages de fierté nationale), et aussi la puissance de feu de l’Angleterre à domicile (les jalons de Breach dans une victoire record). Par ailleurs, les essais viraux, les histoires personnelles et les statistiques telles que les coupures de ligne et les charges ont alimenté les partages, tandis que les clips X ont amplifié le buzz – par exemple, les montages « bestiaux » de Hele et le sprint de Grisez.
À l’approche des demi-finales (Angleterre contre France le 20 septembre), il faut s’attendre à ce que ces stars soient de plus en plu scrutées.
La part de voix des joueuses de la Coupe du monde de rugby sur les médias sociaux parmi les 100 plus citées. Généré par l’outil de social listening Onclusive Social
Nadine Roos (Afrique du Sud, 5,18%) :
Roos, arrière polyvalente des Springboks, est arrivée en tête des mentions grâce à son flair pour marquer des essais et à la flexibilité de sa position (demi de mêlée, demi d’ouverture, aile, arrière) pendant le parcours historique de l’Afrique du Sud en quarts de finale. Ses moments les plus marquants ont été un essai crucial contre l’Italie et un effort solitaire de 50 mètres contre la France. Les clips viraux de ses cabrioles et de son leadership ont amplifié son histoire de « guerrière de l’esprit », stimulée par la passion des supporters sud-africains.
Jess Breach (Angleterre, 3,18 %) :
L’ailière anglaise Jess Breach a dominé avec un triplé lors de la déroute 92-3 contre les Samoa, inscrivant son 50e essai lors de sa 49e sélection. Sa rapidité, ses sept débordements et sa 50e sélection contre l’Australie ont fait le tour du monde et ont fait d’elle une star des Red Roses et un symbole de la domination de l’Angleterre à domicile.
Aseza Hele (Afrique du Sud, 3,02%):
Les portés en « mode bête » du numéro 8 des Springboks Aseza Hele, dont un triplé contre le Brésil et un essai contre l’Italie, ont alimenté la campagne de l’Afrique du Sud. Ses 161 mètres portés, ses offloads et sa chaleur en dehors du terrain (par exemple, le don de son maillot) ont suscité un engouement mondial, et les clips montrant son physique ont suscité des mentions.
Joanna Grisez (France, 3%) :
L’ailier française Joanna Grisez a brillé avec deux essais contre l’Afrique du Sud et un essai d’interception sur 60 mètres qui a changé le cours du jeu pour battre l’Irlande en quarts de finale. Sa performance, son rétablissement post-olympique et son pedigree sevens ont fait d’elle une héroïne virale, ce qui a renforcé l’intérêt de la France pour les demi-finales.
.IV. Les sponsors qui marquent des points : les marques les plus discutées de la Coupe du monde de football 2025
Les parts de mention de ces marques sponsors (totalisant ~75%) reflètent le mélange de visibilité mondiale et de récits ciblés de la Women’s RWC 2025. Les principaux partenaires, tels que Mastercard et Gallagher, ont été en tête grâce à leurs liens directs avec le tournoi, tandis que O2 a bénéficié de l’engouement suscité par l’accueil de l’Angleterre. De plus, Asahi et Allianz ont complété le tout avec des angles régionaux et de soutien, s’alignant sur la poussée de World Rugby pour le développement des femmes dans ce sport – attendez-vous à ce que les demi-finales (par exemple, Angleterre contre France le 20 septembre) modifient encore la dynamique.
Sponsoring : part de voix des partenaires principaux et officiels les plus fréquemment cités, et des fournisseurs officiels. Par Onclusive Social
Mastercard : Partenaire principal et joueuse du match (42,56 %)
En tant que partenaire principal de la Coupe du monde de rugby féminin 2025, la présence dominante de Mastercard sur les médias sociaux découle de ses activités de parrainage à haute visibilité « Priceless », en particulier le programme de récompense de la joueuse du match (POTM). Chaque match depuis l’ouverture du 22 août a fait l’objet d’annonces officielles mentionnant Mastercard aux côtés des meilleurs joueurs, comme l’Anglaise Ellie Kildunne lors de la déroute des États-Unis (81-0), la Sud-Africaine Aphiwe Ngwevu lors de la victoire du Brésil et la Canadienne Sophie de Goede lors du quart de finale contre l’Australie, générant un contenu cohérent et partageable sur plus de 20 matchs de poule et d’élimination directe.
Cette intégration quotidienne des faits marquants, combinée à la campagne mondiale « Priceless » de Mastercard liée aux expériences des supporters et aux avantages liés aux billets, a créé une boucle de rétroaction de l’engagement, dépassant de loin les autres sponsors en termes de volume et de récurrence.
Gallagher : Académie de haute performance et développement des femmes (16,33%)
Le partenaire d’assurance officiel du rugby féminin et du tournoi, a obtenu de nombreuses mentions grâce à son rôle fondateur dans la Gallagher High Performance Academy, un programme mondial d’accélération des entraîneurs féminins et des rôles d’élite en vue de la RWC 2025. Le buzz social a culminé autour des annonces de l’académie, de la mise en avant des talents et des liens avec le récit de la croissance du tournoi, comme les posts célébrant les entraîneurs émergents pendant les phases de poule et faisant le lien avec la promotion de la diversité.
En tant que bailleur de fonds pluriannuel ayant des racines dans le rugby sur des marchés clés comme l’Angleterre et la Nouvelle-Zélande, le contenu de Gallagher a mis l’accent sur des histoires inspirantes – par exemple, les voies pour la prochaine génération – résonnant dans les discussions axées sur le développement, en particulier au milieu de l’affluence record de l’événement et de l’expansion du jeu féminin.
O2 : Télécommunications officielles de l’Angleterre et publicité pour le pays d’accueil (7,06%)
Le partenaire officiel de connectivité de l’équipe d’Angleterre de rugby et l’un des principaux bailleurs de fonds de la Coupe du Monde, a augmenté le nombre de mentions grâce à sa campagne « Wear the Rose » qui a amplifié la série d’invincibilité du pays hôte, y compris la présence de la Princesse de Galles lors du match Angleterre-Australie. Les posts des chaînes d’O2 proposaient du contenu exclusif comme des interviews de légendes des Red Roses (par exemple Maggie Alphonsi) et de Fin Smith, ainsi que des liens de streaming en direct pour les quarts de finale, suscitant un engagement centré sur le Royaume-Uni autour des victoires à domicile comme celle de 47 à 7 contre l’Australie.
Cette focalisation locale sur le statut de « juggernaut » de l’Angleterre et les expériences des fans, soutenue par les investissements à long terme d’O2 dans le rugby, a positionné l’Angleterre comme un symbole de fierté nationale pendant la phase à fort enjeu du tournoi.
Asahi : Bière officielle et activation Asie-Pacifique (4,73%)
Asahi Super Dry, le sponsor officiel de la RWC 2025, a vu des mentions liées à sa poussée sur le marché de l’Asie-Pacifique, y compris des activations autour des matchs des Brave Blossoms du Japon (par exemple, contre l’Espagne et l’Irlande) et de l’hospitalité plus large du tournoi comme les zones de supporters de la marque. Les conversations sociales comprenaient des messages d’ambassadeurs de figures du rugby japonais et des célébrations de buts, amplifiées par l’intégration d’Asahi dans la Coupe des Nations du Pacifique se déroulant parallèlement à la Coupe du monde.
En mettant l’accent sur l’ambiance rafraîchissante des jours de match et les clins d’œil culturels (par exemple, la présence de la royauté japonaise aux matchs de Sakura), le contenu d’Asahi a séduit les marchés émergents, générant un buzz régulier mais ciblé dans le cadre de la portée mondiale de l’événement.
Allianz : assureur partenaire (4,16 %)
Allianz, en tant que partenaire officiel d’assurance et de gestion des risques, a obtenu des mentions en mettant l’accent sur le bien-être des joueurs, la sécurité des événements et les efforts de développement durable lors de l’expansion du tournoi à 16 équipes. Parmi les facteurs clés, on peut citer les messages sur les programmes de prévention des blessures, les expériences sécurisées des supporters dans les salles à guichets fermés et les liens avec le portefeuille mondial de rugby d’Allianz
Au milieu de mouvements spectaculaires comme la remontée de la France contre l’Irlande, les discussions sur les « risques et récompenses » de la croissance du rugby féminin ont mis en évidence le rôle d’Allianz, avec un contenu d’entreprise et de supporters soulignant son engagement pour un jeu plus sûr et plus inclusif – bien qu’un volume plus faible reflète son positionnement plus en coulisses par rapport à des activations plus tape-à-l’œil.
Toutes ces mesures et données sont des indicateurs précieux pour les professionnels du marketing sportif qui cherchent à optimiser leur stratégie d’engagement dans un environnement médiatique en constante évolution. La croissance exponentielle de la visibilité du rugby féminin fournit désormais un cadre d’analyse de la maturation des sports féminins dans l’écosystème digital mondial.
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